Les portes de l’auto-entrepreneuriat ne lui sont pas forcément fermées. En effet, comme vient de le dire @Boilrick , il peut choisir de cibler les domaines autorisés. En revanche, s’il souhaite se lancer dans une activité non autorisée (une activité commerciale ou industrielle à titre d’exemple), il faut savoir que ce n’est pas obligatoirement impossible. Il doit d’abord se renseigner sur les recours possibles, comme l’effacement anticipé.
En effet, il peut faire une demande écrite d’effacement qui doit être envoyée par courrier au Greffe du Tribunal de Commerce de la juridiction qui l’a condamné.
Cette démarche permet de ne pas attendre l’effacement automatique pour obtenir un casier judiciaire vierge. S’il obtient une réponse favorable, il pourra exercer sans restriction toute activité dans laquelle il souhaite se lancer.
Dans le cas contraire, il pourra envisager la solution de la réhabilitation. Concrètement, il devra attendre un certain nombre d’années avant l’effacement automatique de son casier judiciaire. Cela dépend de la condamnation :
- 3 ans pour une amende
- 5 ans pour un emprisonnement unique de moins d’une année
- 10 ans pour un emprisonnement unique de moins de 10 ans
- 10 ans pour une succession d’emprisonnements d’une durée globale n’excédant pas 5 ans.
Le mieux pour lui sera de se faire accompagner par un avocat qui pourra le renseigner sur ses différentes options et sur les statuts qui lui sont autorisés.